En 200... Les historiens de la guerre d'Algérie se trouvent confrontés à des problèmes "affectifs" et "partisans" (pour dire vite) assez semblables à ceux auxquels leurs confrères qui étudiaient la Résistance s'étaient heurtés vingt ans plus tôt. Au début des années 1980, des auteurs comme Azéma, Rousso, Bédarida, Burrin, Rioux, etc. étaient parfois perçus comme des intrus par les anciens des réseaux et mouvements. Et je suis à peu près certain que l'on pourrait exhumer un texte sur les mémoires partisanes des résistants semblable à celui signé par Raphaëlle Blanche - une historienne très sérieuse - et ses camarades à propos des mémoires algériennes. (FLN, militaires, pieds-noirs, harkis.)
RC
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