| | | | | | Le Glossaire de Francis, Jacques, Prosper, René et tous les autres ... | | SQ à SZ Astuce !En cliquant sur une vous lancez une recherche de ce terme dans les contributions et sujets du forum | | SR - Parti socialiste révolutionnaire - Union soviétique |
- | Parti socialiste révolutionnaire. Créé en 1902, le Parti socialiste révolutionnaire se réclame des traditions populistes du mouvement révolutionnaire russe. Plus proche du monde paysan que du monde ouvrier, le SR entrera en conflit avec le parti de Lénine.
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SR - Service de Renseignements - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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SSS - Service de police des sociétés secrètes - Vichy |
- | Pour pallier l'incapacité de la police officielle à remplir les missions spéciales voulues par le régime, Vichy procéda à la mise en place d'un triptyque de polices auxiliaires spécialisé dans la lutte de tout ce qui était considéré comme "l'anti-france" : les communistes, les sociétés secrètes (les francs-maçons en particulier) et les Juifs.Ce seront :
- le Service de Police anti-commmuniste (SPAC)
- le Service de Police des sociétés secrètes (SSS)
- la Police aux questions juives (PQJ).
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Staatssicherheit - STASI |
- | Sécurité d'Etat en RDA (Allemagne de l'Est). La dénomination officielle Ministerium für Staatssicherheit ou MfS (Ministère de la Sécurité d’État) n'est pratiquement pas utilisée.
La Stasi, créée en 1950 sur le modèle du NKVD soviétique, fut érigée en véritable police politique chargée de collecter les renseignements sur la plupart des ressortissants de la RDA. L'énorme organisation de la Stasi qui comptait plus de 90.000 agents ainsi que près de 200.000 indicateurs non officiels était également chargée de l'espionnage et du contre-espionnage notamment en RFA.
La Stasi disparaîtra en 1989 en même temps que la chute du Mur de Berlin et la réunification des deux Allemagne.
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Stabsscharführer - Allemagne nazie |
- | Grade chez les Waffen SS, équivalent de "Hauptfeldwebel" dans la Wehrmacht et approximativement de "Sergent-chef" dans l'armée française
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Stalag - Stammlager - Allemagne nazie |
- | Stalag, abréviation de "Stammlager" ou camp de base désigne les camps de prisonniers de guerre (hommes de troupes et sous-officiers)
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Stammlager - Stalag - Allemagne nazie |
- | Stalag, abréviation de "Stammlager" ou camp de base désigne les camps de prisonniers de guerre (hommes de troupes et sous-officiers)
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Standartenführer - Allemagne nazie |
- | Grade chez les Waffen SS, équivalent de "Oberst" dans la Wehrmacht et approximativement de "Colonel" dans l'armée française
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Stanislas Fumet - Résistance (France) |
- | (1896-1983). Figure marquante du catholicisme social, Stanislas Fumet dirige, dès 1937, l'hebdomadaire "Temps présent" auquel participent François Mauriac, Paul Claudel, Jacques Maritain... En 1940, établi à Lyon, il en poursuit la parution sous le titre "Temps nouveau". Jugée trop critique à l'égard de Vichy, la revue est interdite en 1941. Cofondateur des "Cahiers du Témoignage Chrétien", il est arrêté en 1943 et libéré sept mois plus tard.
Stanislas Fumet, auteur de nombreux ouvrages, producteur d'émissions littéraires, reçoit le Prix catholique de littérature en 1979.
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STASI - Staatssicherheit |
- | Sécurité d'Etat en RDA (Allemagne de l'Est). La dénomination officielle Ministerium für Staatssicherheit ou MfS (Ministère de la Sécurité d’État) n'est pratiquement pas utilisée.
La Stasi, créée en 1950 sur le modèle du NKVD soviétique, fut érigée en véritable police politique chargée de collecter les renseignements sur la plupart des ressortissants de la RDA. L'énorme organisation de la Stasi qui comptait plus de 90.000 agents ainsi que près de 200.000 indicateurs non officiels était également chargée de l'espionnage et du contre-espionnage notamment en RFA.
La Stasi disparaîtra en 1989 en même temps que la chute du Mur de Berlin et la réunification des deux Allemagne.
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Stephane Hessel - Résistance (France) |
- | Chef de la section R (Renseignements) du BCRA (Bureau Central de Renseignements et d'Action).
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STO - Service du Travail Obligatoire - Divers |
- | En France! Le régime de Vichy instaura, le 16 février 1943, un Service du Travail Obligatoire en Allemagne auquel les hommes nés entre le 1 janvier 1920 et le 31 décembre 1922 furent soumis.
En Belgique entièrement sous administration allemande, les auteurs utilisent indifféremment TO (Travail Obligatoire) imposé par l'occupant ou STO par analogie avec la France. Dossier STO
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Stosser - Allemagne nazie |
- | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Stösser" (Autour) et "opération Greif" (Griffon).
L'opération Stösser, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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Stosstruppen - Allemagne |
Stuka - Sturzkampfflugzeug - Allemagne |
- | Bombardier en piqué de la Lufwaffe. Le plus tristement célèbre, le JU-87, terrorisa les troupes alliées en mai/juin 1940.
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- | Le mot StuKa est l'abrégé de: Sturzkampfflugzeug
Flugzeug = avion
Kampf= combat
et Sturz = chute (ou piqué, dans ce cas précis).
Un nom "commun" qui résume donc parfaitement en un seul long mot (comme souvent en allemand), 3 notions définissant précisément l'engin !
(Merci Frédérique)
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Sturmabteilung - SA - Allemagne nazie |
- | Section d'assaut. Les SA constituaient les troupes de choc du NSDAP (parti nazi)formées en 1921 par Ernst Röhmer. Les SA jouent un rôle essentiel dans le putsch de la Brasserie en novembre 1923 ainsi que dans les combats de rue pour la prise du pouvoir par Hitler. Peu après la Nuit des longs couteaux, en 1934, Hitler se débarasse des principaux chefs SA devenus dangereux pour lui.
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- | Pour les distraits!
SA signifie également "Société Anonyme"... des fois où!
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Sturmbannfüher - Allemagne nazie |
- | Grade chez les Waffen SS, équivalent de "Major" dans la Wehrmacht et approximativement de "Commandant" dans l'armée française
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Sturmpioniere-Bataillon - Allemagne |
Sturmscharführer - Allemagne nazie |
- | Grade chez les Waffen SS, équivalent de "Stabfeldwebel" dans la Wehrmacht et approximativement de "Sergent de l'Etat-major" dans l'armée française
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Sturzkampfflugzeug - Stuka - Allemagne |
- | Bombardier en piqué de la Lufwaffe. Le plus tristement célèbre, le JU-87, terrorisa les troupes alliées en mai/juin 1940.
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- | Le mot StuKa est l'abrégé de: Sturzkampfflugzeug
Flugzeug = avion
Kampf= combat
et Sturz = chute (ou piqué, dans ce cas précis).
Un nom "commun" qui résume donc parfaitement en un seul long mot (comme souvent en allemand), 3 notions définissant précisément l'engin !
(Merci Frédérique)
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Supreme Headquarters Allied Expeditionary Forces - SHAEF - Divers |
- | Grand Quartier Général des Forces Expéditionnaires Alliées
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- | Remplaçant le COSSAC (Chief of Staff to the Supreme Allied Commander), cette structure est chargée de coordonner le débarquement en Normandie et plus généralement la campagne du théâtre d'opérations ouest-européen.
[Source : L'Histoire n° 287, mai 2004, p. 63]
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Syndrome de Vauban |
- | Vauban (1633-1707) l’ingénieur militaire de Louis XIV qui couvrit les frontières de la France de fortifications consolida pour toute les générations suivantes la notion que notre “pré-carré” ne peut se protéger que s’il s’abrite derrière des places-fortes, une façon de voir qui finit par privilégier la défensive sur l’action offensive et qui imprègne le subconscient de nos stratèges et tacticiens depuis 3 siècles.
Guerre de 70 : nous nous enfermons dans Metz, Sedan.
Guerre de 40 : c’est la ligne Maginot.
Guerre d’Indochine : ce sont les “camps retranchés” (Nasan, DBP)
Guerre d’Algérie (avant le plan Challe, 1959), la plus grande partie du contingent veille derrière ses barbelés.
Or l’expérience montre que depuis deux millénaires, aucune forteresse n’est imprenable et qu’il est acquis que la meilleure défense est l’attaque par la contre-offensive, voir l’offensive préventive à la Napoléon.
Appelons “syndrome de Vauban” cette tendance pathologique à s’enfermer et à perdre de nos chefs militaires et de nos politiques.
(Merci à Serge Desbois)
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