Bonsoir,
Pierre Miquel parle du personnel de certains hôpitaux et cliniques psychiatriques, des chefs de service aux infirmières, qui, cédant à la confusion liée à la grande débâcle, libérèrent, ou plutôt abandonnèrent les aliénés dont ils avaient la charge à leur sort. Ce qui revenait à les condamner à une mort plus lente...
Mais je ne savais pas que des assassinats en clinique et dans des hôpitaux avaient été commis sur des malades durant les semaines de l'exode par des professionnels en psychiatrie.
C'est un autre signe terrible de la dissolution extrêmement rapide des structures sociales, militaires, médicales et des valeurs civiques causée par la panique qui s'est abattue sur de larges portions du pays, responsables en tête.
Cordialement,
RC |