Mes recherches à Kew n'ont rien révélé concernant Edgar A. J. Kruger. Comme officier du SIS, il est toujours protégé. Les documents du SOE et du MI5 sont en principe censurés lorsqu'ils évoquent des personnalités rattachées au MI6. Kruger, tout comme Andrew King et Victor Farrel, apparaît par contre dans les dossiers du service de contre-espionnage suisse et dans ceux de la Police fédérale.

Je ne dirais pas que j'ai adopté une recherche "par le haut". Mon approche se faisant largement au travers des affaires de justice militaire et des dossiers du service de contre-espionnage, je pense avoir, comme vous, privilégié une recherche "depuis le bas de l'organigramme", contrairement à ma précédente recherche. Je suis toutefois persuadé qu'il reste beaucoup à dire sur la Section Alliés. Je n'ai encore une fois pas la prétention d'avoir épuisé le sujet, loin de là.

La discrétion qui entoure mon travail n'est en rien délibérée. Je crois d’ailleurs avoir compris que la presse ne s'intéresse pas à une recherche tant qu'elle n'a pas abouti à une publication. Ce que je peux comprendre.