La question qui se pose selon moi, du moins pour les chefs des PR de la section Alliés, est de savoir s'ils ont décidé de collaborer avec les services alliés de leur propre chef, en violation des directives officielles de Cuénoud, ou s'ils l'ont fait avec l'assentiment au moins tacite de ce dernier. Si les PR de Genève et Ajoie sont clairement dans le premier cas, les renseignements que j'ai pu recueillir sur Neuchâtel, Yverdon, Lausanne et Nyon semblent plutôt indiquer qu'ils appartiennent à la seconde catégorie. Et pour les chefs de PR soumis à l'autorité de Cuénoud, Masson semble très loin et n'avoir eu que peu d'influence directe sur leur activité. |