... a coulé en 2010.
Le travail de l'étudiant brestois Eric Kerjean, dont Histomag a donné un écho

, impose une révision totale de l'image de Canaris, tout en confirmant la vision que j'en donne dans ce fil.
Personne n'a été capable de relever mon défi : si on veut conférer à la trahison de Canaris le statut d'un fait historique, il faudrait commencer par lui assigner une date de début. Et pour cause ! Trahison il n'y a pas, il n'y a jamais eu.
Dans son mémoire de master, Kerjean fait grand cas d'une donnée connue par les mémoires de Lina Heydrich (1976) : leurs domiciles étaient voisins, tant en appartement que, à partir de 1936, en pavillon... les deux propriétés étant voisines ! Il n'y a pas là encore une preuve de quoi que ce soit... sinon de la
possibilité de centaines de contacts discrets et quasi-directs entre la tête de l'Abwehr et celles du parti et de l'Etat nazis.
Canaris résistant, cela ne colle pas.
Canaris manipulateur de résistants, en revanche, cela colle avec tout.
Notamment avec la pratique nazie, dans toute sa pureté.