"Il est facile à Larminat qui n'était plus en France de faire le dégoûté mais je voudrais voir sa tête si la Gestapo était venue le chercher, lui, sa femme et ses enfants pour les arrêter au petit matin", écrit l'ex-anonyme.
Ce faisant, il véhicule là un poncif de l'extrême-droite, ainsi formulé par Jean-Marie Le Pen :
"Le général De Gaulle était-il plus courageux que ne l'était le Maréchal en zone occupée ? Ce n'est pas sûr. C'était plus facile de résister à Londres que de résister en France. Ah oui, beaucoup plus."
Mais l'ex-anonyme ne saurait, à ce titre surprendre -
voir cet article pour comprendre. Il importe de rappeler, en effet, que l'ex-anonyme a émis, à plusieurs reprises, outre des formulations racistes (voir l'article référencé
supra), des
poncifs antisémites, sans oublier sa stigmatisation de la fantasmatique
"rancune maçonnique" de l'historien américain Robert Paxton.
Quant à la dérisoire "mission" Auphan, elle émane d'un régime dont De Gaulle n'a jamais reconnu la légitimité et intervient de surcroît...
en août 1944, à quelques jours de la libération de Paris, et alors que la
Wehrmacht a été écrasée en Normandie, ce qui réduit à néant l'ombre de l'atome de sérieux qu'elle pouvait révéler.
Le reste du message de l'ex-anonyme relève du roman malodorant.