Bonjour,

... Pardon, mais je ne critique pas votre travail d'historien, ni votre hypothése (association "Finland = Katyn"), je dis seulement qu'elle est un peu tirée par les cheveux. (Votre second prénom n'est pas Mathieu ? ... Humour)

- Selon le témoignage d'un Sergent polonais recueilli en mai 1940 à Starobielsk (par la Mission AK), une rebellion se serait produite en février 1940 dans le monastére-prison (pas de chauffage, pas de nourriture, pas de vétement sauf ceux qu'ils portaient au moment de leur capture armes à la main, interrogatoires "musclés" pour obternir les infos sur la famille, pas de soins, pas de pratique religieuse ect ect ....)

Alors, en sachant que, en mars :
- le tri des officiers était terminé (400 "intéressants" étaient embastillés et interrogés à Lefortowo à Moscou, dont Anders)
- A Starobielsk, Ostaszkow et Kozielsk étaient prisonniers des officiers " de seconde classe", plutôt agités (20-25 000).
- des dizaines d'autres, individuellement, avaient été exécutés sommairement à Lwow, Kharkow, Minsk ou Kiev
- que le fichage des familles et leur déportation en Sibérie était effectuée ou en cours (échange avec leurs copains nazis)
Il était temps d'éliminer physiquement et discrétement ces "sujets à probléme".
Restait la date des "transports" sur les lieux "de disparition" qui correspondra au retour des trains à l'Ouest, entre deux rafles massives en Galicie.
Important : le tout dans une atmosphére "alcoolisée" qui était l'état normal de réflexion des dignitaires du Kremlin.
Comme le dira plus tard "Molotov" : "On a fait une belle connerie"

Par contre, ce qui interpelle, ce sont :
- le lieu de "Katyn" (pourquoi 4143 là, pres de Smolensk, au milieu de nulle part, alors que 15-20 000 seront conduits vers la Mer de Barentz ?)
- l'utilisation de munitions allemandes ?

.... le génie criminel de Staline au service de dons visionnaires prévoyant l'invasion de la Biélorussie par les Allemands ?? ou alors deux de ces écarts débiles de la bureaucratie soviétique ?

Bon, je vous souhaite une bonne semaine. Pour ma part, je monte à Gdynia sur les traces du "Notre Dame d'Etel"

Cordialement !

Vous ne m'avez pas répondu sur la question du crime de trahison de Paris . Faut dire, que, à cette période, le mot "Honneur" avait disparu de la langue française.