***Je ne sais pas quelle édition des "Mémoires d'Anders" vous citez (la mienne est celle de 1948 aux Editions "La jeune parque). Les 469 pages contredisent vos propos, avant le 1/9/39, avant le 17/9/1939 et pire apres. Croyez-vous honnêtement que Varsovie n'évaluait pas les conséquenses du Traité Ribentrop-Molotov ? . Quels "nains" ces polacs !! . On croirait entendre le Kominform.***
Nous avons la même édition.
J'ai parlé d'un postulat en vertu duquel Anders dirigeait la retraite de ses troupes avant le 17/9 et n'ai rien dit sur "après", qu'allez-vous chercher là ? L'essentiel se trouve page 23. J'y lis ceci, que vous semblez avoir "zappé", mais après tout nous sommes là pour nous corriger mutuellement, entre gens honnêtes, portés, c'est humain, à voir chacun midi à son clocher. Heureusement qu'il y a des écrits, sur des supports traditionnels ou plus modernes, pour nous départager (en revanche, il est difficile d'agréer comme élément faisant avancer le débat le souvenir de cyber-messages effacés; en tout cas, juré craché, je n'en ai vu aucun de vous expliquant la date du 5 mars indépendamment de la perspective de la paix russo-finlandaise) :
Je ne pensais tout de même point que la Russie se prononcerait contre la France et l'Angleterre, et par cela même, indirectement, contre l'Amérique [au passage, on voit que c'est écrit au début de la guerre froide !]. Je suppose que notre commandement suprême jugeait la situation de façon analogue. Dans le cas contraire, il n'aurait pas fait replier vers l'est toutes nos installations industrielles et les dépôts; il ne se serait pas, lui-même, transporté à Brzesc; le gouvernement, qu'accompagnaient les missions diplomatiques étrangères, n'aurait pas fixé son siège à Krzemieniec et à Tarnopol. Il s'est révélé ainsi que nos arrières découverts et sans défense étaient livrés en proie aux armées soviétiques, au moment précis où l'impétuosité de l'attaque allemande montrait des signes de fléchissement, où, les lignes de communication ferroviaires de l'ennemi s'étendant sur des centaines de kilomètres, l'approvisionnement de ses troupes commençait à lui créer des difficultés et alors que nous pouvions tenir encore quelque temps et donner ainsi la possibilité à nos alliés d'attaquer les frontières occidentales de l'Allemagne qui se trouvaient dégarnies. |