Il apparaît nettement dans cette page d'Anders
-qu'il se faisait des illusions sur le jeu soviétique, n'envisageant pas que l'URSS ose se mettre à dos les Occidentaux;
-qu'il ne reproche pas cette bévue qu'à lui-même, mais aussi à son gouvernement;
-que le reproche porte sur le fait de n'avoir pas dirigé la retraite vers les deux seules frontières non totalement hostiles, celles de Hongrie et de Roumanie;
-qu'Anders n'est pas sûr (et heureusement !) que sur sa peau de chagrin orientale l'armée polonaise aurait pu arrêter les Allemands : ce qui signifie clairement qu'elle se serait, perdue pour perdue, réfugiée en URSS, en comptant sur la neutralité de ce pays et son souci (exposé plus haut) de ménager les belligérants occidentaux.
En outre : quand je réduis en charpie les assertions et arguments de Francis, il serait sportif de m'en donner acte au lieu de passer à autre chose. |