Bonjour à tous,
Je me permets une rapide intervention. A vous lire, on a l'impression que les manuels d'histoire et de français (vous savez, cet idiome abjecte et si difficile intégrer par les générations présentes et que quelques irréductibles tentent de défendre tant bien que mal, face à une "mondialisation du langage", comme un patrimoine national et international) ne font aucune place aux personnes que vous venez de citer. La lettre de Môquet (à ce propos, pourquoi ce jeune homme aurait "l'exclusivité" du PCF, il s'est immolé pour la France ou pour Staline?)figure sur certains manuels de 3ème et de 1ère, et quand ce n'est pas Môquet, ce sont d'autres résistants connus ou anonymes. Le poème d'Aragon est étudié au lycée, en première, avec une passerelle sur les points d'histoire qui sont au programme la même année. Alors... . Enfin, pour ce qui concerne mai 68, je pense que les "jeunes" de l'époque n'en avaient rien à braire des "vieux" de 14 ou de la Résistance (malheureusement) puisqu'ils voulaient balayer d'un revers de manche toute cette génération "ringarde" qu'ils combattaient ouvertement, ces "générations sacrifiées" auxquelles ils devaient pourtant le respect, je dirais même "la vie". Il n'y a qu'à écouter les nombreux témoignages qui vont dans ce sens (et se rappeler, dix ans plus tard, la triste inervention de Coluche chez Polac)!! C'est probablement ce à quoi pensait Sarko lorsqu'il a stigmatisé les événements de mai auxquels, adolescent, il avait assisté.
Bonne journée,
David