Qu'on se rassure, je ne veux pas nous entraîner sur les boires et déboires des ménages présidentiels réels ou virtuels, mais causer du couple franco-allemand.
Il me paraît essentiel, sous toutes mes casquettes (citoyen, pédagogue, historien), de bien mettre en lumière la façon dont Hitler a embobiné presque tous ses concitoyens en les rendant complices et, dans une certaine mesure, profiteurs, de l'abominable, la couleur ayant été clairement annoncée, mais de ne pas en rajouter, si peu que ce soit, maintenant que nous disposons de recul, et de travaux historiques solides.
A cet égard, le discours sarkozyen de Caen (9 mars 2007, cf.
)
était déjà bien fâcheux, et la Cascade fait déborder ma coupe. Car ce massacre était certes criminel mais nullement absurde ou dépourvu d'incidences militaires, et Merkel a été bien gentille, ou bien ignare, de ne pas accueillir le fautif avec un martinet.