Aprés juin 1941, il est indéniable que les communistes sont entrés en résistance. Mais pour soutenir l'URSS bien plus que pour se rallier à la France Libre.
Soyons sérieux, les premiers attentats, qui ont provoqué de féroces fusillades d'otages, étaient même désapprouvés par les réseaux gaullistes, qui, eux préféraient sagement s'en tenir à faire du renseignement, et organiser une insurrection libératrice dans le long terme. La directive nationale, celle qui épargnait aussi le sang des Français, était totalement méconnue des partisans communistes, dans leur volonté de "créer" un second front pour aider Staline, fût-ce par les actions armées ponctuelles.
Heureusement, la distribution des armes dépendait des parachutages alliés, et leur action a pu être modéré, dans cette période (1941-43) où elle était prématurée. Elle n'aurait abouti qu'à couvrir la France de Lidice et d'Oradour.
Ensuite, quand le moment de l'insurrection est venu, s'est faite jour également l'ambition de la prise du pouvoir, et la mise sur la touche de de Gaulle. Ce fut le problème de 1944, pas tellement imaginaire. Il y eut des tireurs des toits d'origine indéterminée. Il fallut que de Gaulle blanchisse cadres et police de Vichy pour s'assurer une suprématie, quand même aléatoire. Même à la libération de Paris, il demanda une "démonstration de force" à Eisenhower, qui fit défiler toute une division américaine sur les Champs Elysées.
Heureusement pour la France, sa situation à l'Ouest de l'Europe rendait l'instauration d'un régime communiste plus difficile qu'à l'Est. En Grèce, ils ont tenté leur chance, et pendant des mois d'une guerre civile.
Alors, "celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas", c'est la belle image d'Epinal. |