euh...Chez de Monsabert aussi ! - La Chute / Der Untergang - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre

La Chute / Der Untergang / Oliver Hirschbiegel

En réponse à -18 -17 -16 -15 -14 -13 -12 -11 -10 -9 -8* -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1in vino... de d.zambon

euh...Chez de Monsabert aussi ! de Leon le vendredi 14 avril 2006 à 17h21

***31 décembre 1944, Ste Marie aux Mines
Nous arrivons au QG à deux heures du matin et les copains ont déjà bien entamé leur piètre réveillon. Nous mangeons et buvons un peu trop, toute la nuit. A six heures, le colonel Thuaire me téléphone me demandant si je suis en forme pour l’accompagner à Strasbourg. Il paraît que j’ai dit oui, la voix hésitante… je n’en ai aucun souvenir. Bertrand, qui n’est guère plus frais que moi, doit également venir, pour conduire le commandant Girard. Nous repassons par les cuisines, boire un bon café pour tenter de nous remettre sur pied.
Avec Bertrand, nous allons préparer la Salmson du colonel. Il fait moins dix dehors et la cour est recouverte d’une épaisse couche de verglas. Je vais pour ouvrir la voiture, la poignée casse et me reste à la main. Nous sommes tous deux pris d’un fou rire de gamins et nous nous laissons tomber dans la neige, riant de plus belle. L’absurde de la situation aggrave notre ivresse : le Jour de l’An, ici, sur les rives de cette guerre que la France a oubliée et qui s’enlise chaque jour un peu plus dans la neige, dans le froid, sur des routes défoncées qui traversent des villages ruinés, tout concourt à déclencher cette crise de nerfs aussi soudaine qu’incontrôlable.
Nous constatons bientôt avec effroi que le colonel Thuaire est derrière nous, à nous observer. Au garde-à-vous dans l’instant, nous lui présentons humblement nos meilleurs vœux pour cette année 1945 qui commence, espérant attirer sa clémence par notre maladroite politesse. De fait, il ne fait aucune remarque et nous conseille d’aller plutôt nous coucher. Il trouvera quelqu’un d’autre pour l’accompagner à Strasbourg.
Je rentre à notre dortoir au bras de Bertrand. Nous avons perdu le sens de la verticale. Nous essayons tous deux de marcher le plus droit possible, en présentant nos voeux à tous les passants que nous rencontrons.
Bertrand écrira plus tard que ce matin-là, je souhaitai la « Bonne Année » à un bœuf attelé à une charrette !
***(extrait de Ma dernière Vie)

Frédérique

*** / ***

lue 1194 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes