Pour le profane, il ne semble pas évident de prime abord que le négateur de chambres à gaz tombe sous le coup de la loi
qui stipule que "
Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l'article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l'article 23, l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité tels qu'ils sont définis par l'article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l'accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d'une organisation déclarée criminelle en application de l'article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale."
Le Faurisson modèle 2013 ne pourrait-il pas se défendre en arguant qu'il ne nie pas l'existence d'un crime contre l'fumanité, mais qu'il travaille sur les détails pratiques, et qu'il en est arrivé à la conclusion que la Chambre à gaz n'a pas été l'arme du crime.
Quel est l'argument de l'avocat de la partie adverse ?
Emmanuel