Je n'y crois pas - Les secrets d'une reddition - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Les secrets d'une reddition / Allen Dulles

En réponse à -3 -2
-1Initiative personelle de David von Felten

Je n'y crois pas de Christian Favre le samedi 05 mars 2011 à 17h06

comment imaginer qu'un officier puisse prendre de telles initiatives sans s'en référer à se supérieurs ? C'est impossible ! D'ailleurs dans le livre de l'Anglais Jon Kimche "Un général suisse contre Hitler" montre que Guisan suivait attentivement les démarches de Dulles.
Seulement voilà, les autorités suisses d'après guerre tenaient probablement mordicus à démontrer que LA SUISSE éTAIT NEUTRE et que la démarche de Waibel contrevenait à la neutralité. C'est ainsi que l'on cache encore l'aide de l'armée à la résistance française et aux partisans italiens. Les autorités suisses auraient dû comprendre que le nazisme marquait clairement la limite de la neutralité: on ne peut pas être neutre face au nazisme et que dès lors il eut été souhaitable de bien montrer les actions faites contre le nazisme.

Et pour vous démontrer que les autorités suisses pendant la guerre étaient clairement parties prenantes dans ces négociations, le journal Le Temps a publié un article démontrant ceci lorsque le colonel Mario Martinoni avait été envoyé à Côme le 28 avril 1945.

petit résumé que j'ai rajouté dans mon livre:

Il y a lieu d’ajouter à cet épisode l’affaire du colonel Martinoni. Voici quelques lignes tirées d’un article paru dans le journal Le Temps du mardi 22 février 2011. Martinoni, le colonel réhabilité par Denis Masmejan
A 12 heures 45 le 28 avril 1945, la voiture du colonel Martinoni est de retour à Chiasso, note le journal du régiment. Mission accomplie. Les Allemands – plusieurs centaines d’hommes ont accepté de se rendre aux Américains. Ils craignaient surtout de tomber aux mains des partisans italiens qui ont décrété l’insurrection générale mais qui paraissent aux Allemands a priori moins respectueux des lois de la guerre que les troupes américaines régulières.
Or s’il y a eu une affaire Martinoni c’est uniquement parce que certains ont pensé qu’il avait été désavoué par Guisan en raison du fait qu’il aurait agi sans ordres. C’est ce qui s’est dit jusqu’à ce jour mais l’historien Jürg Stüssi-Lauterburg révèle tout autre chose. C’est bel et bien d’en haut, du Conseil fédéral et de Guisan que l’ordre a été donné. Mais un malheureux concours de circonstance a fait qu’aussitôt sa mission achevée, l’Etat major lui a donné l’ordre de retirer son régiment de la zone frontière, Martinoni l’aurait mal pris, se croyant désavoué, craque et subit alors une grave crise de nerf demandant une hospitalisation. De façon normale son commandement lui fût alors provisoirement retiré.
Cette affaire avait déjà été relatée dans les journaux mais uniquement dans le but de dénigrer Guisan en faisant croire qu’il avait sanctionné le colonel Martinoni.

*** / ***

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