Le plus étonnant dans cette histoire est que ni Masson, ni Guisan n'étaient au courant (officiellement du moins) de l'importance du rôle joué par Waibel dans cette histoire (voir à ce sujet Gautschi, Le Général Guisan, pp. 619-620). Le chef de l'état major général, de Montmollin, fit saisir le manuscrit de l'ouvrage que Weibel voulait consacrer à cette affaire et obtint de lui de garder le silence. L'ouvrage de Waibel ne sera publié que vingt ans après la mort de son auteur. Il sera d'ailleurs pleinement réhabilité par l'armée comme le prouve la plaque commémorative apposée à l'entrée du centre de formation des cadres supérieurs de l'armée à Lucerne. |