Sur la conférence capitale du 2 juillet 42. (relatée dans un rapport rédigé par Hagen le 4 juillet)
Klarsfeld la présente bien comme un troc.
En échange de la livraison de 10000 Juifs étrangers de la zone libre (où les Allemands n'ont aucun droit) les Allemands renoncent à déporter les juifs français de zone occupée.
Malgré sa partialité, Klarsfeld est obligé de dire la vérité par moments. Il dit par exemple que Knochen lance une sévère mise en garde:
"dans tous ses derniers discours , le Führer n'avait insisté sur rien autant que sur la nécessité absolue d'une solution définitive de la question juive. C'est pourquoi seule cette conception sera déterminante pour les mesures que nous comptons prendre ici, et non pas celles du gouvernement français.Si le Gouvernement français venait à faire obstacle aux arrestations, le Führer ne ferait certainement pas preuve de compréhension".
C'est lors de cette conférence que se joua le destin de la majorité des Juifs français.
En effet, compte tenu du climat de l'époque, ce fut miracle d'obtenir de la SS de Paris le délai et le répit sus-mentionné.
Ce miracle doit sans doute beaucoup à Knochen. Avec Dannecker ou Röthke il n'eût sans doute pas pu avoir lieu.
De Gaulle l'a compris ainsi, lui qui a gracié Knochen du reste de sa peine en 1960.
Malheureux à dire, mais, à Paris, en 42, le patron, c'était Hitler ! |