> A partir du moment où Vichy avait dû consentir à la
> déportation des juifs étrangers résidant sur son sol pour
> obtenir la renonciation des Allemands à déporter les
> Juifs français, il ne pouvait trahir ouvertement son
> engagement, sauf à risquer la remise en cause de l'accord
> du 2 juillet.
Foutaises déjà réfutées. L'accord en question ne portait pas sur un troc, mais sur un calendrier : les Juifs étrangers sont déportés d'abord, les Juifs français ensuite, ce au nom de considérations xénophobes d'une part, et d'une prise en compte de ce que Vichy croyait être l'opinion publique d'autre part. Les protestations de ladite opinion publique,
que Vichy aura tenté de juguler sans succès, n'empêcheront pas ce régime d'aller jusqu'au bout de sa promesse de déporter les Juifs étrangers, mais le conduiront à rechigner à aller plus loin dans la déportation des Juifs français - lesquels étaient, de toutes les manières, exclus et spoliés.