L'ex-anonyme procède comme d'habitude chez lui à une méthode de manipulation usée jusqu'à la corde : ne pas tenir compte des réfutations qui lui sont adressées, et répéter ses inepties déjà maintes fois explosées comme si de rien n'était - tout en prêtant à ses contradicteurs des propos qu'ils ne tiennent pas.
Au fait.
> Je n'ai pas falsifié Klarsfeld : je l'ai cité !
L'ex-anonyme a effectivement falsifié Serge Klarsfeld -
je ne suis pas le seul à l'avoir constaté.
> Mais comme je ne pouvais tout citer, j'ai donc sorti mes
> citations de leur contexte.
Pour en déformer le sens. Et falsifier. Suffit de lire.
> Or, c'est faux.
Ben voyons.
> Klarsfeld a beau être avocat-fondateur de la FFDJF, il
> s'est laissé aller à reprocher au préfet Sabatier d'avoir
> cherché à sauver des Juifs de Bordeaux sans passer par
> Laval qui avait plus de chances de réussir.
Auteur, titre, édition et page, s.v.p. Cette allégation est en effet introuvable dans son
Vichy-Auschwitz...
> Et quand je cite Poliakov qui a dit : "Du sort
> relativement plus clément de la communauté juive de
> France, Vichy fut, en fait, le facteur prépondérant",
> suis-je encore sorti du contexte ?
> Très gêné, Bernard répond que c'est une citation vraie
> sans doute mais qui date de 1951 et qui se trouve rendue
> obsolète par des découvertes ultérieures.
Foutaises déjà réfutées :
cette phrase n'a pas la signification que l'ex-anonyme, à l'instar des propagandistes vichystes depuis cinquante ans, lui prête, outre que Poliakov a eu par la suite l'occasion d'affiner et de compléter ses analyses sur le régime de Vichy,
démontrant sa totale implication dans la "Solution finale".
L'ex-anonyme a été incapable de digérer cette réfutation et se borne à répéter son allégation frauduleuse comme si de rien n'était.
> Je lui dis alors que cette citation se retouve dans des
> éditions beaucoup plus récentes , en 1993, par exemple.
> Comme rien ne le décourage il répond : mais c'est parce
> que les éditeurs font ces rééditions sans l'aval des
> auteurs.
> Hélas encore : c'est faux. Poliakov a revu son texte à
> chaque réédition.
> Et là, Bernard se tait.
L'ex-anonyme prend ses rêves pour des réalités :
1)
j'ai déjà réfuté, en citant pour ainsi dire intégralement les écrits de Poliakov, cette utilisation frauduleuse d'un travail de ce dernier datant de 1951 ;
2) Outre que Poliakov n'a jamais revu ni corrigé son texte (j'ai vérifié, à la différence de l'ex-anonyme qui ne se fonde que sur... wikipedia !), je n'ai jamais invoqué l'argument que l'ex-anonyme me prête sur ces rééditions effectuées sans l'aval de l'auteur (affirmation au demeurant exacte),
cet argument ayant été justement opposé par un autre contributeur.
Bref, non seulement l'ex-anonyme passe sous silence la totalité de mon argumentation, mais me prête un argument qui n'est pas le mien, ce pour prétendre le réfuter de manière d'ailleurs parfaitement inexacte. Preuve que l'argumentation de l'ex-anonyme tient davantage de la mythomanie et de la schizophrénie que de l'historique.
> Pourquoi, puisqu'il a réponse à tout ?
Voir cet article que l'ex-anonyme a été incapable de réfuter.
> Mieux, je prouve que les juifs de Serbie et les Serbes en
> général (mais j'aurais pu choisir les polonais, les
> bielorusses ou les ukrainiens) ont horriblement souffert
> des guérillas puisque 10% de leur population ont disparu
> dans la tourmente (contre moins de 0,4 pour cent en
> France) au motif que les Serbes avait fait couler
> beaucoup de sang allemand en 1914. Et, là je suis
> interdit de publication !
Là encore, foutaises déjà réfutées : aussi bien
en ce qui concerne la "Solution finale" que
la répression stricto sensu, l'ex-anonyme compare ce qui n'est pas comparable.
> Egalement, 250 000 Grecs sont morts de faim. Personne en
> France.
Foutaises.
La France a connu une réelle pénurie alimentaire, et même l'ex-anonyme a du en convenir, admettant également qu'on y avait moins bien mangé qu'aux Pays-Bas. La situation française ne peut d'ailleurs être utilement assimilée à celle de la Grèce, pays infiniment plus pauvre, infiniment plus touché par la guerre dans son ensemble (celle avec les Italiens, puis celle avec l'Axe dans son entier), divisé de telle manière entre occupants allemands, italiens et bulgares que les voies d'approvisionnement internes étaient coupées, ce qui n'a pas empêché la Grèce d'être tout autant pressurisée que la France, avec des résultats infiniment plus dévastateurs compte tenu des éléments ci-dessus développés - sur l'occupation en Grèce, voir Mark Mazower,
Dans la Grèce d'Hitler 1941-1944, Les Belles Lettres, 2002.
> Egalement, les prisonniers russes sont morts dans la
> proportion de 58 %. Les prisonniers français : 2 %.
Comparaison frauduleuse déjà réfutée.
> Egalement : un seul Oradour en France . 411 en Ukraine.
Comparaison frauduleuse déjà réfutée.
> La Milice a prononcé 200 condamnations à mort dans ses
> cours martiales. La résistance (vraie ou fausse) a
> réalisé 15000 exécutions sommaires.
Cette manipulation de l'ex-anonyme
a déjà été réfutée. D'où sort d'ailleurs ce chiffre de 15.000 exécutions sommaires ? (question déjà posée)