Pétain en prison, le 1er novembre 1947, à propos de De Gaulle et de sa propre condamnation : "C'est de sa faute si je suis là, ma condamnation est l'oeuvre de De Gaulle et de Mornet. Il se venge et le fait sciemment. Il m'a abandonné pour faire plaisir aux communistes. Il n'a pas à être fier de son travail, mais j'oublierai le mal qu'il m'a fait s'il me fait libérer" (cité dans Herbert Lottman, De Gaulle/Pétain. Règlements de comptes, Perrin, 2008, p. 219).