Tout (ou presque) est faux dans vos propos, cher NB.
1/ Loin d'indiquer les moyens de défense à Hitler, Vichy encouragera des caches d'armes importantes en zone libre et la formation d'une armée secrète. Ce sera la première et la seule forme de résistance à ce moment-là.
2/ Dakar en 40 et la Syrie en 41 vous donnent raison en apparence, mais qui était l'agresseur ? L'Angleterre ne se présentait pas comme une police qui vient libérer des prisonniers puisque, des Allemands, il n'y en avait ni à Dakar, ni en Syrie.
Par contre, il y en avait en France et Vichy n' a pas fait obstacle à la venue des alliés en juin 44 ou en août 44 que je sache.
3/Les cambrioleurs étant les seuls armés ne demandèrent aucune autorisation aux cambriolés pour abattre l'une des familles de l'immeuble. Cette famille ne fut détruite qu'au quart grâce à l'intervention de Vichy alors qu'elle était entièrement promise à la mort dans le délai d'un an seulement, à partir de juin 42. Lisez Laurent Joly. Au lieu de cela un quart seulement en deux ans et plus !
4/ Non ! les biens aryanisés une fois vendus furent déposés à la Caisse des dépôts et consignations. Il n'y eut pas d'appropriation de ces biens par le gouvernement.
5/ Non! Il réprime les mouvements de révolte inconsidérés des cambriolés lorsque ceux-ci compromettent les chances de la négociation entreprise par le mandataire des cambriolés.
6/Le cambrioleur, là aussi, n'a besoin d'aucune autorisation des cambriolés pour s'emparer de ce dont il a envie. C'est d'ailleurs son métier que de le faire.
7/ Faux. Le mandataire a entretenu des rapports courtois (Leahy)et secrets (Rougier, Chevallier, Weygand) avec la police en vue de la libération des cambriolés.
8/Faux. Les télégrammes secrets envoyés à Alger par Pétain ont été montrés à Noguès, Esteva et Boisson pour faire cesser le feu contre les Américains.
9/Même pas. Pétain a effectivement eu une politique de double jeu mais il n'a pas prétendu en avoir eu une à son procès.
10/Même pas. Il n'a même pas relevé qu'il y avait injustice à être jugé par un jury se composant uniquement d'opposants politiques -un comble d'injustice, pourtant.
Tout faux, vous dis-je. J'enlève le "presque". |