L'ex-anonyme prétend répondre
à mon article réfutant ses foutaises sur l'inepte sainteté de la Milice, laissant sans réponse ma demande de référence s'agissant du propos d'Isorni relatif à Darnand.
En toute hypothèse, l'extrait qu'il cite, relatif non pas à la Milice (le sujet du fil) mais au village du Chambon sur Lignon (qui n'est pas le sujet du fil), n'établit certainement pas que, pour l'auteur de l'article, les indiscrétions policières mentionnées découleraient d'instructions données par le régime de Vichy lui-même.
L'auteur de
cet article est en effet tout à fait clair sur ce point :
"Progressivement les villageois et les paysans des campagnes prennent conscience du danger qui menace le « peuple de la Bible ». Ils entrent dès l’automne 1940 en résistance spirituelle, guidés en cela par leurs pasteurs qui clament « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Au milieu de l’été 1942 lorsque commence le temps des rafles de juifs étrangers puis français la résistance civile pour les uns, plus tard armée pour les autres, s’oppose d’abord au régime de Vichy de Pétain. Les quelques communautés catholiques du Plateau s’unissent alors, par osmose, aux protestants réformés, libristes ou darbystes pour sauver les juifs pourchassés."
Bref, l'action de sauvetage des Juifs menée par ce village, laquelle a permis à plusieurs milliers de Juifs (5.000, semble-t-il) d'échapper à la déportation, ne doit strictement rien à l'Etat français. Ce fait est d'ailleurs si bien établi que la première démarche de l'ex-anonyme avait été de nier, purement et simplement, le bilan de cet acte de courage, le limitant ainsi à...
"quelques dizaines de Juifs" sauvés !
En d'autres termes, non seulement l'ex-anonyme se contredit de nouveau (niant frauduleusement l'efficacité de l'action de sauvetage, puis l'admettant pour l'imputer tout aussi frauduleusement au régime de Vichy),
comme d'habitude, mais il extrait une citation de son contexte pour en déformer le sens,
comme d'habitude.
Pas de surprise, de la part d'un individu qui a
nié l'authenticité du Journal d'Anne Frank et
falsifié les écrits de Serge Klarsfeld.