Pendant la guerre et surtout après l’occupation allemande de la zone sud, les autorités ne rigolaient pas avec le couvre-feu et l’éclairage nocturne des maisons. Voyez Groussard « Services secrets » page 459 :
« Dans cette même grande ville, qui était le centre de la Résistance, proclamait-on, mais aussi le fief de Barbier* , au début de 1944, une patrouille allemande dans une rue, après le couvre-feu. Tout l'étage d'un immeuble éclairé. Coup de sifflet de la patrouille, sans résultat. Quelques coups de feu dans les fenêtres, sans autre résultat.
La patrouille monte, sonne. Pas de réponse, elle enfonce la porte. Dans l'appartement, personne, mais des tiroirs contenant des sommes importantes destinées à la Résistance et, ce qui est plus grave, des listes de noms de nombreux camarades. Ce fut un désastre ».
* Groussard dit "Barbier" et non "Barbie" |