C'est une toute autre chanson, dans la documentation italienne. Toutes les femmes de ce village, réfugiées dans l'église, y ont été violées, en présence du curé, qui a été également violé. Et qui est mort du traumatisme.
Il est également mentionné que les femmes marocchinate ont eu ensuite des séquelles, siphyllis, maternité non désirée, s'ajoutant au traumatisme du viol.
Dans "la ciociara" alberto moravia relate un fait analogue, quoique romancé, de viol dans une église.
Il semblerait que les chefs français, soucieux de "percer" là où les autres alliés avaient échoué, avaient stimulé les goumiers en leur promettant que s'ils parvenaient à passer, ils auraient droit de viol et de pillage pendant deux jours. Et que chaque violeur avait laissé trois ou quatre copains sur les pentes, fauchés par les mitrailleuses allemandes. C'est la guerre.
A noter que, à la veille du débarquement de Provence, les gradés français ont briefé les "indigènes" sur le bateau, avant de débarquer. Leur disant explicitement: "Attention! Ici, c'est la France! Ceux qui font des conneries, c'est le conseil de guerre et douze balles dans la peau". |