Il n'empêche que:
1/ boire à cette époque n'était pas vraiment considéré comme un péché mortel passible des foudres de la médecine préventive ni des services sociaux...
2/ il fallait, à mon avis, une certaine dose d'inconscience (artificielle, donc) pour avancer dans toutes ces batailles, qu'elles soient sur le front russe, lybien, normand ou italien, aussi bien que sur les océans... peut-être dans les airs, était-ce plus difficile de "boire et conduire"? vous ne manquerez pas de m'éclairer.
D'ailleurs, ici même, (je veux dire dans les pages témoignages de LdG), Mr Busson, ancien DFL, en parle, à un moment, dans son récit, un témoignage qui se veut plutôt humoristique, mais d'un humour qui hélas ne cache pas les difficultés, les souffrances et les désillusions.
Voici cet extrait:
"Je voudrais ici ouvrir une parenthèse en vous disant que souvent nous avions très peur, surtout pendant la campagne d'Italie où il m'est arrivé de boire 1/4 de gnole avec souvent de l'éther dedans, c'est pour cette raison que dès que nous avions l'occasion de nous marrer on ne s'en privait pas."
Pour l'intégralité du récit, voir la source:
Frédérique