Le sauveur de Verdun : une réputation usurpée ? - A mort la gueuse ! - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

A mort la gueuse ! / Gérard Boulanger

 

Le "sauveur de Verdun" : une réputation usurpée ? de René CLAUDE le mercredi 22 mars 2006 à 23h50

Gérard Boulanger a retrouvé dans les Mémoires et autres témoignages écrits de grands contemporains de Pétain durant la Grande guerre des appréciations qui présente sans mythe ni légende la réalité du commandement de Pétain à Verdun.
Tout d'abord, il rappelle que Pétain fut dessaisi de la conduite directe des opérations en juin 1916 déjà. Deux événements sont donc postérieurs à son commandement : la prise du fort de Vaux, le 22 octobre (1916) et celle du fort de Douaumont, le 2 novembre. Boulanger cite Joffre : Si l''Histoire me reconnaît le droit de juger les généraux qui furent sous mes ordres, je tiens à affirmer que le vrai sauveur de Verdun fut Nivelle, heureusement secondé par Mangin. Puis il cite Joffre disant de Pétain : cet homme que, pendant quatre ans, nous avons été obligés de mener à la victoire à grands coups d'éperons... et Clémenceau, plus direct encore :Nous avons poussé Pétain à la victoire à coups de pied dans le cul.
Néanmoins, Boulanger reconnaît que l'admiration puis la vénération des poilus pour le futur chef de l'Etat français de collaboration proviennent du réel souci de Pétain de leur moral. Et de mentionner la rotation des troupes, les permissions effectives, la qualité des vivres, etc. J'ajoute que Nivelle et Mangin plus encore étaient surnommés les massacreurs par les poilus. Je trouve important de le rappeler, car ce sont les poilus qui ont tenu dans l'enfer de Verdun.

Plusieurs auteurs ont noté le "pessimisme" et la tendance au défaitisme du caractère de Philippe Pétain. Ainsi en mars 1918, estimant la guerre perdue, Pétain voulait engager des pourparlers de paix avec l'Allemagne, ce qui incita le général Haig à accepter le commandement unique, quitte à s'effacer devant Foch, pour contrecarrer les désastreuses manœuvres de Pétain. (p.58)
A la lumière de ces remarques, on comprend mieux l'attitude et la tactique du sauveur-bis de la patrie en 1940...

Bien cordialement,

RC

*** / ***

lue 2812 fois et validée par LDG
 
décrypter

 

1 Ah? de Claire 23 mars 2006 15h59
2 Un peu léger... de René CLAUDE 23 mars 2006 19h23
3 Et pourquoi donc ? de Jacques Ghémard 23 mars 2006 19h54
3 René est de mauvais poil... de Claire 24 mars 2006 09h12
4 C'est du poil d'ours §;c) de Jacques Ghémard 24 mars 2006 09h58
4 quelques généralités de arcole 24 mars 2006 10h07
5 Pourquoi si peu de victoires, finalement? de Claire 24 mars 2006 10h16
6 Un mythe tardif de arcole 24 mars 2006 15h49
3 Quand je relis votre contribution, je pense que je devrais quand-même très mal le prendre de Claire 24 mars 2006 11h32
4 Faut pas ... de Jacques Ghémard 24 mars 2006 12h10
5 J'ai même rectifié de Jacques Ghémard 24 mars 2006 12h27
6 je vous ai compris (CDG) de arcole 24 mars 2006 16h53
2 Le chemin des dames de RV2 24 mars 2006 18h20
3 1917, l'année terrible de arcole 24 mars 2006 22h57
4 Quelques livres sur LdG de Francis Deleu 24 mars 2006 23h15
1 Les fossés de Douaumont de Laurent Boussaton 24 mars 2006 12h16
2 mangin boucher de arcole 24 mars 2006 17h04
3 A propos de l'occupation de la Rhénanie de Claire 24 mars 2006 19h54
4 Rhénanie 1920 de arcole 24 mars 2006 20h38


 

Participer à l'ensemble du débat sur A mort la gueuse !



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes