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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Le "sauveur de Verdun" : une réputation usurpée ? de René CLAUDE le mercredi 22 mars 2006 à 23h50Gérard Boulanger a retrouvé dans les Mémoires et autres témoignages écrits de grands contemporains de Pétain durant la Grande guerre des appréciations qui présente sans mythe ni légende la réalité du commandement de Pétain à Verdun.
Tout d'abord, il rappelle que Pétain fut dessaisi de la conduite directe des opérations en juin 1916 déjà. Deux événements sont donc postérieurs à son commandement : la prise du fort de Vaux, le 22 octobre (1916) et celle du fort de Douaumont, le 2 novembre. Boulanger cite Joffre : Si l''Histoire me reconnaît le droit de juger les généraux qui furent sous mes ordres, je tiens à affirmer que le vrai sauveur de Verdun fut Nivelle, heureusement secondé par Mangin. Puis il cite Joffre disant de Pétain : cet homme que, pendant quatre ans, nous avons été obligés de mener à la victoire à grands coups d'éperons... et Clémenceau, plus direct encore :Nous avons poussé Pétain à la victoire à coups de pied dans le cul.
Néanmoins, Boulanger reconnaît que l'admiration puis la vénération des poilus pour le futur chef de l'Etat français de collaboration proviennent du réel souci de Pétain de leur moral. Et de mentionner la rotation des troupes, les permissions effectives, la qualité des vivres, etc. J'ajoute que Nivelle et Mangin plus encore étaient surnommés les massacreurs par les poilus. Je trouve important de le rappeler, car ce sont les poilus qui ont tenu dans l'enfer de Verdun.
Plusieurs auteurs ont noté le "pessimisme" et la tendance au défaitisme du caractère de Philippe Pétain. Ainsi en mars 1918, estimant la guerre perdue, Pétain voulait engager des pourparlers de paix avec l'Allemagne, ce qui incita le général Haig à accepter le commandement unique, quitte à s'effacer devant Foch, pour contrecarrer les désastreuses manœuvres de Pétain. (p.58)
A la lumière de ces remarques, on comprend mieux l'attitude et la tactique du sauveur-bis de la patrie en 1940...
Bien cordialement,
RC *** / *** |