Bonjour,
Selon Arnaud de Chantérac, l'abbé Cordier serait responsable de l'élimination physique de plusieurs agents de l'Abwehr arrêtés en AFN.
Son nom de code pour les Américains fut cravate, car avec Henri d'Astier, ils ont - auraient ? - liquidé ("suicidé") un responsable de l'Abwehr dans sa cellule à l'aide de sa cravate, un certain Schmidt qui avait été conduit à la prison militaire d'Oran et que réclamaient les Allemands, par leur consul général au Maroc Auer qui menaçait Vichy de représailles.
Toujours d'après Chantérac, selon le plan initial du "groupe des cinq", Cordier aurait du rester en poste à Oran pour y développer des groupes de "dissidents" qu'il aurait commandés la nuit du débarquement; seulement, ombre d'Henri d'Astier, l'abbé de choc insista pour le suivre à Alger et obtint gain de cause.
Ça pourrait expliquer, en partie, l'absence de plan pour Oran où les Alliés furent "accueillis" violemment la nuit du 8 au 9 novembre 1942 et les jours qui suivirent.
Chantérac affirme que c'est encore Cordier qui serait responsable de l'attentat contre Noguès ! (opération qui échoua mais tua tous les passagers civils et militaires de l'avion de Noguès.)
Et c'est bien l'abbé Cordier qui fut le véritable organisateur sur le plan matériel de l'exécution de Darlan par Bonnier la Chapelle.
(L'abbé exalté n'oubliait jamais de donner l'extrême onction à ses "clients" juste avant de les faire passer de vie à trépas ! Tous les témoins parlent d'un homme très exalté, "allumé" dirait-on aujourd'hui, plus proche de certains abbés de cour de la Renaissance ou des "croisés" des guerres de Vendée qu'humble serviteur de dieu...)
A-t-on confirmation du rôle de liquidateur de cet étrange abbé ?
Merci.
Bien cordialement,
RC |