Alors à l'avenir, j'écrirai Clark.
Merci.
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Dans son livre "Soldats du silence", un récit que l'on peut aussi considérer comme un essai personnel sur des résistants français en métropole et en AFN, David Schœnbrun, qui fut correspondant de guerre et agent d'influence très favorable aux résistants algérois puis à la France libre, écrit :
"Il existait un homme qui savait exactement ce qui se passait en AFN à l'automne 1942, car ses agents opéraient dans toute la région, du Maroc à la Tunisie en passant par l'Algérie. Espion N°1 de l'Amérique, il avait été chargé par Franklin Roosevelt de créer une organisation de renseignements s'étendant dans le monde entier.(...) William-Joseph Donovan."
En relation avec votre précédent message, est-ce que Schœnbrun n'exagère pas un peu les connaissances de "Wild Bill" Donovan... ?
L'auteur ajoute :
"Le principal agent américain en Afrique du Nord était le consul Robert Murphy, rattaché au département d'Etat. Murphy envoyait ses rapports au secrétaire d'Etat Cordell Hull, tandis que Donovan rendait directement des comptes au président Roosevelt. La politique de Murphy s'opposait fréquemment à celle de Donovan, si bien que les deux hommes(...) s'affrontaient souvent. Les Français libres et les dirigeants de la Résistance intérieure ne parvinrent jamais à démêler l'écheveau embrouillé des relations entre agents américains, ce qui fut à l'origine de maints problèmes."
(p. 203-204)
On constate que les services américains semblaient aussi complexes aux yeux des résistants français que les cercles algérois parurent "impossibles" aux yeux des agents et officiers américains... !
Auriez-vous découvert des traces de contacts entre Donovan et certains officiers de l'armée d'Afrique ?
Bien codialement,
RC |