Bonjour tout le monde,
Je crois que Loic a tout à fait synthétisé les éléments essentiels de cette campagne de France :
- La guerre éclair (pour ma part, je préfère le terme guerre de mouvement en opposition avec guerre de position) est, en 1940, conceptualisée mais pas encore assimilée. La campagne de Pologne a permis quelques réglages, quelques corrections, comme la disparition des Leichten-Divisionen au profit de Panzer-Divisionen, mais dans les échelons supérieurs de la Wehrmacht, tout le monde sait que le test en vrai grandeur aura lieu contre la France.
- A partir du déclenchement du Fall Gelb, la réussite de la tactique mise en œuvre est assurée par deux facteurs essentiels : l’absence de réaction de l’adversaire qui permet à l’Allemagne de garder l’initiative et la qualité évidente des commandants des échelons inférieurs qui, par leur prise d’initiative heureuse, compensent les approximations et les erreurs dues à une maturité insuffisante dans la pratique de ce type de guerre.
- Enfin, il faut bien le dire, même si je ne parlerais pas, comme Friser, de « miracle », une certaine réussite germanique qui facilite bien les choses, mais à la guerre, comme au jeu, il faut une certaine part de chance pour gagner.
Bonne journée à tous,
JRG |