Je viens d'une famille simple, qui aurait pu se racornir sur ses malheurs, mais dans mon souvenir et dans les quelques lettres qui me restent, je vois toujours des yeux pétillants qui s'amusent des incohérences du monde. Je crois que c'était surtout le cas de ma grand-mère.

Ainsi, quand elle me parlait de la guerre, elle riait encore beaucoup au souvenir des informations à la radio. Les communiqués de victoire allemands étaient fréquents mais bizarrement, en regardant sur une carte, ces victoires se rapprochaient de plus en plus de l'Allemagne.

Je n'ai pas acheté le n° spécial 50 de "Militaria magazine" dû à la plume d'Yves Buffetaut. Un voisin éminemment sympathique me l'a prêté. Pour vous éviter également une dépense inutile, je vous recopie les titres.

Note préalable : chaque fois que vous lirez "Français", ajoutez "de Vichy", les Français Libres n'étaient pas considérés comme français par les Vichystes.

***
Nos ennemis les Français

Le Levant restera-t-il hors de la guerre ?
Vers une stricte neutralité

La Syrie choisit le camp du maréchal Pétain

De Larminat et sa tentative de dissidence

L'échec de la première tentative de dissidence

La Grande-Bretagne devient menaçante

Les débuts difficiles de la France Libre
Catroux ou de Gaulle
Un échange minable sur les ondes

Le Général Dentz arrive au Levant

Allemands et Britanniques se mêlent au Levant
De Gaulle rêve d'une conquête de la Syrie

Le Plan de l'opération Exporter

L'ordre de bataille de l'armée du Levant

Nous allons foutre les Anglais dehors !

L'invasion de la Syrie et du Liban par les Anglo-gaullistes débute sans ultimatum ni déclaration de guerre : c'est le Blitzkrieg à l'anglaise. L'effet de surprise est ainsi espéré, mais les évènements ne vont pas se dérouler selon les plans, loin s'en faut.

Un échec britannique retentissant
Le Scottish Commando rejeté à la mer

Les Australiens sur le fleuve Litani
Une avance très lente

La bataille sur la plaine côtière libanaise

La 1re DFL en crise
Un flottement dans la 1re DFL

La crise de la 1re DFL diminue son efficacité

Les préparatif de la contre-offensive française

Une campagne difficile mais chevaleresque

Les contre offensives française viennent comme une surprise complète pour les Allies et provoquent un chaos incroyable derrière les lignes, comme la stupéfaction dans les états majors en Palestine et très probablement jusqu'au Caire.

Les contre-attaques françaises rompent le front

La bataille de Kouneitra tourne à la déconfiture des Anglais

La bataille d'Ezraa et la mort du colonel Génin

La destruction de la 5th Indian Brigade

La conquête de Damas et les frictions interalliées
Le front du Liban reste immobile

Les Britanniques ouvrent le front du désert

Bataille à Palmyre et à Darmour

Le Général Dentz entre en pourparlers

Le retour en France de l'armée du Levant

***
Voilà ! Je précise que jusqu'à l'arrivée de troupes britanniques supplémentaires par le désert Irakien (évoquée dans l'un des dernier titres), ce sont les troupes de Vichy qui avaient la supériorité numérique en homme, en chars, en avions.

Donc une question se pose au vu de tous ces titres : qui a gagné à la fin !?

Amicalement
Jacques

PS : je reviendrai évidement sur quelques titres, ne serait ce que celui ci : "Une campagne difficile mais chevaleresque". Je ne me fait probablement pas la même idée de la chevalerie que Mr Buffetaut