« Là où vous irez, j'irai aussi. » C'était en Afrique du Nord, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Susan Travers s'adressait à l'homme qu'elle aimait, le général Koenig, commandant des Français libres et de la Légion étrangère.
Il la prit au mot, et elle en paya le prix. Au début du printemps 1942, sous le ciel impitoyable du désert de Libye, la bataille de Bir-Hakeim allait commencer... Deux mille soldats, parmi lesquels Susan et le général, résistèrent à dix contre un. Saluée par tous comme l'héroïne de cette terrible nuit de feu, on la décora plus tard de la médaille militaire et de la Légion d'honneur.
« Tant que dure le jour » raconte la vie d'une femme dont le destin n'a pas d'équivalent : son enfance en Angleterre, son adolescence dorée dans l'Europe de l'entre-deux-guerres, les fêtes sur la Côte d'Azur, la grande vie menée entre châteaux et hôtels chics, sa quête d'aventures sentimentales, son engagement enfin dans la Croix-Rouge pour rejoindre les Forces françaises libres. En tant qu'infirmière et chauffeur d'ambulance, la « Miss », puisqu'on l'appelait ainsi, fit preuve d'un courage admirable et accompagna la légion jusqu'en Syrie.
Digne héritière des plus grandes aventurières du XXe siècle elle est la seule femme à s'être engagée dans la Légion étrangère , Susan Travers vécut une histoire d'amour passionnée dans les paysages arides du désert, prête à tout pour le pays qu'elle avait choisi et l’homme qu'elle aimait
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Cette 4e de couverture insiste probablement trop sur le côté sentimental du parcours de Susan Travers, alors que son regard de femme sur la guerre et sur ceux qui la font, est prodigieusement intéressant.
Jacques Ghémard