Eugène Claudius-Petit de Franc-Tireur et Pascal Copeau de Libération, persuadés "à 90% de la culpabilité de René Hardy", ont chargé Lucie Aubrac "des modalités pratiques".
Le poison est obtenu auprès d'un ami chimiste et mêlé à de la confiture de myrtilles.
Mais Claude Bourdet informé le 25 juin s'oppose résolument à ce projet.
Il propose qu'Hardy soit enlevé et interrogé en Angleterre. Un contre-ordre est donné immédiatement et transmis à Lyon par Claudius-Petit.
Toujours selon Cordier, en 1944, Raymond Aubrac aurait déclaré avoir demandé à sa femme de ne pas procéder à l'exécution.
(p. 721-723.)
Bien cordialement,
RC |