Je veux bien croire que Thorez ne déserte pas le camp communiste mais par rapport à la France, il déserte vers le camp d'en face (l'URSS ayant envahi l'allié polonais) et aussi vers l'arrière où il se tournera les pouces.
Il faut lire A Wieviorka pour apprécier le quotidien soviétique de Thorez, qui est celui d'un semi-prisonnier, absolument pas maître de ses déplacements, de son expression etc.
Camp d'en face : ce n'est pas ce que dit Churchill, qui comprend d'emblée que la Pologne est surtout, entre Berlin et Moscou, un enjeu.
Utilité de nos débats et du temps qui passe : on n'aurait pas parlé de Thorez avec autant de nuances il y a quelques années. |