En fait, le représentant élu des cambriolés :
1) garantit aux cambrioleurs qu'il ne résistera pas, et leur indique où se trouvent ses moyens de défense ;
2) propose aux cambrioleurs de les aider à repousser un éventuel assaut policier, allant jusqu'à applaudir à chaque fois que d'autres membres du même gang s'attaquent à un autre immeuble ;
3) autorise les cambrioleurs à abattre l'une des familles de l'immeuble (des Juifs, il ne les regrettera pas) ;
4) en profite même pour voler cette famille et partage le butin avec les cambrioleurs ;
5) aide les cambrioleurs à injurier et tabasser les cambriolés qui font mine de résister, tout en s'attaquant lui-même à des cambriolés qu'il n'apprécie pas (notamment ce travailleur manuel qui bosse dans la maçonnerie, et ce type de gauche, là) ;
6) laisse les cambrioleurs rafler le reste du mobilier (et leur prête sa voiture à cet effet, puis loue un camion) ;
7) signale à la police qu'il ne voit rien à redire à l'action des cambrioleurs, allant jusqu'à prétendre que "l'assassin c'est la police" ;
8) va même jusqu'à s'opposer à l'entrée des policiers dans l'immeuble par la porte de service, avant de laisser carte blanche aux cambrioleurs pour leur barrer la route aussi bien dans le hall d'immeuble qu'à toutes les issues ;
9) prétend ensuite, à son procès pour complicité d'assassinat/meurtre/violences/vol/recel/injures publiques/obstruction à la justice, et après briefing par son avocat, qu'il a joué double jeu et énergiquement résisté aux cambrioleurs ;
10) s'étonne de sa condamnation à la peine maximale et se lamente sur son sort, sachant que son avocat va militer contre pareille "erreur" judiciaire. |