Bien entendu, la dénonciation de l'esclavage négrier ne doit pas être remise en cause, mais désigner le coupable : le négrier français ne me satisfait absolument pas. Qui vendait ces esclaves, d'autres négriers musulmans et ça on ne l'ose pas le dénoncer. Il faut tenir compte des susceptibilités de certains. A-t-on rappelé que Cervantès avait été capturé et envoyé en esclavage avant d'être racheté ? Je suis d'accord pour commémorer la fin de l'esclavage, de tous les esclavages. Mais là, nos législateurs ont mis en scène un mythe de l'esclavage "raciste" de l'homme blanc envers l'homme noir. Ce n'est pas le rôle du législateur d'écrire ou de réécrire l'Histoire avec des poncifs. Pourquoi le destin français devrait reposer sur la repentance, l'auto-flagellation de son passé ?
Il n'est pas inutile de rappeler que le juteux commerce de l'esclavage remonte aux débuts des civilisations, fruit des guerres, des rapines, des incursions des babyloniens, grecs, romains, chinois, turcs, arabes et européens. |