le "lien sentimental" entre H. et Rommel me semble une construction de l'esprit d'après-guerre, surtout lorsqu'on analyse les faits, et le tournant de leur relation en novembre -décembre 42. C'est l'époque de la rupture, mais surtout du coté de Rommel, qui découvre qu'il est traité "comme les autres" alors qu'il s'était imaginé jusque-là avoir une position "privilégiée" auprès de son Fuhrer.
Si H. aimait avantager à chaque fois que cela est possible (donc que cela ne lui coûtait pas trop) Rommel, notamment pour contredire l'O.K.H., Rommel n'a aucun poids, et n'aura jamais l'oreille "attentive ou amicale" de H. Pour ce dernier, le Maréchal n'est qu'un objet de propagande, et un pion pour son Leadership au sein de l'Axe. Mais il n'a plus aucun pouvoir, ni aucune influence en 44 (si tant est qu'il en ait jamais eu).
D'ailleurs, dès 42, la santé physique et morale de Rommel le rend douteux à Berlin.
Enfin, si en 41, Rommel n'est pas aimé de l'O.K.H., cet état-major a bien changé en 44...
En revanche, j'abonde dans le rôle assez nauséabond de Speidel. Et cela explique la haine qui animera sa veuve et son fil à l'égard de ce futur haut gradé de la Bundeswehr...
Cordialement,
CM |