On se dirige ici vers une thèse intéressante : Rommel n'est pour rien dans la conjuration mais celle-ci lui aurait volontiers remis le pouvoir, dont on peut penser qu'il l'eût accepté, Hitler mort. Son refus de le tuer n'en obligeait que plus les conjurés à le faire, pour l'obliger à sauter le pas.
Il est donc, aux yeux de Hitler :
- un coupable, d'avoir polarisé un tel espoir;
- une victime symbolique, très précieuse à immoler (tout en sauvant les apparences grâce à ses graves blessures du 17 juillet, auxquelles on peut attribuer officiellement le décès, sans que les hauts gradés soient dupes), pour faire marcher droit les survivants. |