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La Grande Terreur / Sanglantes moissons / Robert Conquest

En réponse à -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1En cherchant Sikorski dans l'actualité de Jacques Ghémard

Pastiche de françois delpla le jeudi 27 novembre 2008 à 08h17

D'abord le texte AFP signalé par Jacques :



Un communiqué du bureau de l'Agence France[sic]Presse en Pologne



La Pologne tente d'élucider le mystère de la mort de Sikorski en 1943

Il y a 1 jour

CRACOVIE (AFP) - La Pologne tente d'élucider le mystère de la mort en 1943 à Gibraltar, du chef du gouvernement en exil, le général Wladyslaw Sikorski, en procédant mardi à l'exhumation de ses restes qui reposent dans la cathédrale de Wawel à Cracovie.

Les historiens restent toujours divisés sur la question de savoir s'il s'agissait il y 65 ans d'un banal accident d'avion, ou plutôt d'un attentat commandité par Moscou.

"Le but de l'exhumation est de vérifier les différentes thèses de sa mort", a expliqué à l'AFP Malgorzata Klys, chef de l'institut médico-légal de l'Université Jagellonne où une autopsie des restes du général sera effectuée.

"Nous voulons essayer de répondre à la question de savoir si le général est mort dans un accident ou s'il a pu être assassiné", a précisé Mme Klys.

Le cercueil contenant les restes du général a été extrait dans la matinée de la crypte de la cathédrale, pour être transféré sous escorte militaire à l'institut médico-légal.

Mercredi, les restes du général seront de nouveau inhumés à la cathédrale où reposent les anciens rois de Pologne et d'autres héros polonais, lors d'une cérémonie religieuse célébrée par l'archevêque de Cracovie, Mgr Stanislaw Dziwisz.

Une vingtaine d'experts, médecins légistes et criminologues, ainsi que des procureurs, participeront à l'expertise. Un scanner, des tests sur la présence d'élements toxiques et des tests ADN sont notamment prévus. Leurs résultats complets seront connus dans un mois.

En septembre, l'Institut polonais de la mémoire nationale (IPN) chargé d'enquêter sur les crimes nazis et staliniens, a ouvert l'enquête sur les circonstances de la mort du général.

Wladyslaw Sikorski, que certains comparent au général De Gaulle, est mort le 4 juillet 1943 quand son avion de la Royal Air Force britannique est tombé à la mer, quelques instants après son décollage de Gibraltar.

Le pilote, un Tchèque, unique survivant des 17 occupants du B-24 Liberator, avait expliqué aux enquêteurs que les commandes de l'appareil étaient bloquées.

Selon l'IPN, l'accident porte les indices "d'un acte criminel", et son directeur Janusz Kurtyka veut ainsi "couper court aux spéculations qui entourent la mort du général Sikorski" depuis 65 ans.

Certains historiens remettent toutefois en cause le bien fondé de l'exhumation.

"Il est peu probable que l'exhumation apporte de nouvelles réponses, ou qu'elle mette fin aux théories de complot", a indiqué un historien britannique Richard Butterwick de l'Université de Londres.

Même la petite-nièce du général, Ewa Wojtasik, dont l'ADN doit permettre d'identifier le corps du général, se dit sceptique.

"Si nous découvrons qu'il a été tué, cela nous en dira beaucoup sur sa mort, mais nous ne saurons toujours pas qui l'a fait. L'enquête sera probablement classée", a-t-elle déclaré quelque jours avant l'exhumation.

Les historiens qui penchent pour la thèse d'un attentat soulignent qu'en 1943 le gouvernement polonais exilé à Londres était devenu un allié gênant, aussi bien pour la Russie que pour les Occidentaux.

Ce gouvernement ne voulait pas taire la responsabilité de Staline dans le massacre de près de 22.000 officiers polonais prisonniers de l'URSS, tués en 1940 à Katyn et dans d'autres camps.

Alors que Staline accusait les nazis d'avoir organisé ce massacre, Sikorski exigeait une enquête pour révéler la vérité au monde.

Certains historiens ont avancé la thèse que le corps, rapatrié en Pologne du cimetière de Newark (Grande-Bretagne) en septembre 1993, pourrait ne pas être celui du général.

D'autres vont jusqu'à supposer que le général puisse avoir été éliminé par ses ennemis politiques polonais.


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Pastiche

L'APP communique


Paris (Agence Polonaise de Presse)


Le tombeau de Louis XVI a été ouvert ce matin et le cercueil amené sous bonne escorte à l'institut médico-légal.

Les historiens restent toujours divisés sur la question de savoir s'il s'agissait il y 215 ans d'un banal accident de guillotine, ou plutôt d'un attentat commandité par Londres.

Selon le FN, l'accident porte les indices "d'un acte criminel", et son président veut ainsi "couper court aux spéculations qui entourent la mort du roi capétien" depuis 215 ans.

Certains historiens remettent toutefois en cause le bien fondé de l'exhumation.

"Il est peu probable que l'exhumation apporte de nouvelles réponses, ou qu'elle mette fin aux théories de complot", a indiqué un historien congolais de l'Université de Kuala Lumpur.

Même la princesse Carabosse, dont l'ADN doit permettre d'identifier le corps du souverain, se dit sceptique.

"Si nous découvrons qu'il a été empoisonné, cela nous en dira beaucoup sur sa mort, mais nous ne saurons toujours pas qui l'a fait.", a-t-elle déclaré quelque jours avant l'exhumation.

Les historiens qui penchent pour la thèse d'un attentat soulignent qu'en 1793 Louis XVI restait pour l'Angleterre le dirigeant français le plus capable, après avoir surmonté quelques difficultés internes, de mobiliser contre elle la puissance du royaume.

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Extrait d'un manuel scolaire de 2229 :

Un président français, perpétuellement désireux de s'élever d'une marche, briguait alors la présidence à vie de l'Europe, ce qui supposait au préalable l'exclusion de l'Angleterre. Les crédits de recherche en peau de chagrin du CNRS avaient en conséquence été affectés dans une grande proportion à la recherche d'indices sur des interventions criminelles de la puissance d'outre-Manche dans les affaires françaises.

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