Il ne semble pas que les franco-britanniques de 1939 aient pratiqué les consignes déloyales que pratiquaient les Allemands. Outre les cas avérés de fusillade de prisonniers dès mai 40, troupes coloniales françaises, tout autant que Tommies british, la légende des "bonne soeurs parachutistes" jamais démontrée n'a pas non plus été démentie, ni l'énigme du mitraillage par avions "présumés italiens", il reste la certitude de l'utilisation d'hydravions français pour photographier le sud de l'Angleterre.
Aucun de ces procédés tordus n'a été utilisé par les alliés.
Pendant toute la guerre, les Allemands ont été friands de la réutilisation d'avions capturés, sous leurs couleurs d'origine. Une supercherie contraires aux lois de la guerre, et non pratiquée par les Alliés.
Faudra-t-il y ajouter l'imposture des convois d'ambulances à Avranches, qui transportaient troupes et munitions?
Y ajouterons nous la fourberie des commandos Skorzeny en uniformes américains, dans les Ardennes?
Une anecdote personnelle, que m'a racontée un parachutiste américain du 517Th, compagnie D, qui combattait en octobre 1944 au Col de Braus, au Nord de Nice.
Dans ce combat de patrouilles, dans la montagne et le brouillard, les Américains n'avaient plus aucun des soutiens (aviation, artillerie) habituels. Ils combattaient à la dure, sans liaisons ni évacuation des blessés.
Un jour, les Allemands, retranchés en face, leur ont proposé de soigner leurs blessés, parce qu'ils avaient, eux, à les en croire, médecin et infirmiers. Les paras US ont accepté la trêve, ont envoyé, à découvert, quelques uns des leurs, qui étaient plus ou moins éclopés. A peine ont ils été en vue que les Allemands les ont fauchés à la mitrailleuse!
Le vétéran qui me raconta cela me dit qu'ensuite, les paras américains n'ont plus fait de prisonniers.
Ces comportements, j'ai le regret de le souligner, sont spécifiquement allemands.
En Normandie, une jeep sanitaire, cribée de tirs à la mitrailleuse est arrivée au poste de secours avec des blessés qui n'étaient plus que des cadavvres déchiquetés
"German ways".
Un parachutiste américain resté suspendu à son parachute, a été surpris par des Allemands qui l'ont arrosé d'essence et brûlé vif. Ces Fritz n'ont pas eu de chance. Surpris en flagrant délit par d'autres paras américains, ils ont dû creuser leur propre tombe avant d'être abattus.
"German ways".
Vous pouvez entreprendre des recherches pour trouver des comportements similaires, chez les Alliés, je doute que vous en trouviez. |