Vous écrivez : "Ayant avancé dans ma lecture, je confirme donc que l'analyse de l'être fasciste, sous l'angle psychanalytique (du point de vue de la méthode) est intéressante, notamment en ce qu'elle ouvre des champs de réflexion passionnants et nouveaux."
Mais encore ? Après la psychanalyse du fasciste, celle du communiste (parfois un futur fasciste d'ailleurs) ou celle du centriste, un enfant trop couvé par sa maman et ses grandes soeurs, ou celle de l'islamiste, un vilain chenapan battu par son papa barbu ?
"Weimar est d'abord une République de Veuves, c'est un facteur parmi d'autres qui est utile pour expliquer l'engouement aveugle des jeunes garçons pour le fascisme", affirmiez-vous également.
J'ai lu récemment une analyse du même genre à propos de la France de l'entre-deux guerres. Mais avec des conclusions inverses. Son auteur voyait dans la défaite de 40 l'un des résultats de l'éducation donnée aux jeunes Français par des mères qui en firent des mollassons et des couards.
Bref, j'ai peur que ces explications sociologiques et psy-cul ne vous mènent nulle part ou ne vous conduisent à voir des fascistes et du fascisme partout, y compris dans des endroits insoupçonnés comme l'Opéra de Paris. En effet, quand on sait à quelle discipline les danseurs de l'Opéra sont soumis, quelles souffrances plus ou moins librement consenties ils doivent endurer, je pense que certains pourraient y voir une forme de fascisme.
Quant à "l'archétype de "l'officier SS pédéraste"", rappellons tout de même que, dans la SS, l'homosexualité était très sévèrement pinue.
Bonne lecture. |