Il est évidemment de bonne guerre, aprés 1945, de faire l'apologie de divers groupuscules, d'individualités veilléitaires, voire même, pour faire bonne mesure, d'aller ratisser dans les réseaux d'espionnage pro-soviétique, voire l'opposition "rouge" des années trente.
En janvier 1941, un leader communiste écrivait:
""Je ne vois pas (l'Angleterre) capable d'assurer un débarquement en France pour libérer le pays, avant que les Allemands ne se révoltent (!!!). Dans ce cas, nous n'attendrons pas de Gaulle pour instaurer les soviets.
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Sans doute.... ne faut il jamais oublier la situation d'un prisonn ier, qui, l'information étant retardée, déformée, NOURRIT SES ESPOIRS DE CHIMERES: LA REVOLTE DES ALLEMANDS CONTRE HITLER, par exemple.
(Henri Amouroux, p.295, tome 9)
Le Maurice Thorez allemand est resté l'hôte de Hitler, prisonnier privilégié dans un camp, presque jusqu'à la fin de la guerre.
Jamais il n'y eut, en Allemagne un climat insurrectionnel DE L'INTERIEUR, comme en connut la France ou l'Italie.
Jamais, et nulle part, des démocrates allemands n'ont libéré la moindre bourgade, fait le moindre Vercors. Même à l'approche des Alliés. Revoyez les draps aux fenêtres, sur les photos d'époque. Leur attitude était celle de la reddition, pas de l'accueil de libérateurs. Ils auront été nazis, dans leur tête et leur coeur, jusqu'à l'ultime minute. |