Permettez moi de ne pas me laisser piéger dans vos vieilles ficelles, que je vous ai vues pratiquer avec maestria envers d'autres que moi. Le truc est usé, et ne marche plus.

Déclarer d'emblée que vous avez raison, et qu'on se refuse à l'admettre, c'est un procédé puéril, voire infantile, dans la mesure où RIEN n'est établi de votre prétendue vérité.


Parler de "slogan officiel dans une dictature", c'est risiblement nier l'adhésion globale du peuple allemand aux projets de conquête d'une hégémonie allemande sur l'Europe.

Il n'y a pas eu d'antinazis en Allemagne, avant les premières défaites. La surabondance de contrôle policier était superflue, face au consensus général. L'encadrement "gestapiste léger" était en effet amplement suffisant dans un contexte d'assentiment unanime.

Je vous donne acte bien volontiers que le régime communiste s'est imposé en Russie avec beaucoup plus de contraintes et de brutalités. Et c'est compréhensible, la tâche était rude, dans la patrie des travailleurs, tandis que les riantes promesses faites à la "race des seigneurs" étaient acceptées avec un enthousiasme qui restera longtemps (trés longtemps) inentamé.

Je ne connais pas les écrits récents sur cette période, et aux interprétations actuelles des mentalités du temps, souvent tendancieuses. Je me réfère aux écrits d'époque.

Pour vous répéter "avec l'énergie du désespoir" que la nazification des esprits était allée tellement en profondeur qu'elle ne nécessitait plus guère ni contrainte, ni surveillance policière.


FUHRER COMMANDE, NOUS OBEISSONS


GUERRE TOTALE, GUERRE BREVE

NOUS RECULONS MAIS NOUS SOMMES VAINQUEURS

Voilà ce qu'on trouvait sur les murs d'Allemagne en Avril 1945


Tandis que les déserteurs, pendus, portaient sur la poitrine une pancarte qui leur valait le mépris des Allemands.

A la mort de Hitler une sidérante vague de suicides a submergé l'Allemagne. Le grand rêve était broyé.


Et à aucun moment, il n'y a eu en Allemagne de mouvements de résistance armée contre le régime, mis a part le trés tardif attentat du 20 Juillet 1944.


Vous pouvez recommencer à dire que l'exposé de ces faits avérés est un "monologue". Vous pouvez en aucun cas les contredire.