Vous faites en effet une bonne critique de ce film de série B qui comporte, historiquement, de très bonnes choses. La façon de combattre de la Folgore est bien rendue. De nombreux épisodes réels sont montrés, de façon malhabile parfois, mais l'intention est louable (le soldat allemand ayant sauté sur une mine que des paras vont rechercher dans le no man's land -dans les faits, le général Ramcke les décorerait de la Croix de Fer-, ou encore la capture du général néo-zélandais Clifton, qui inventa par la suite une histoire rocambolesque frisant le ridicule pour se justifier). A El Alamein (où les Allemands cèdent les premiers), ils est indéniable que les Italiens redorèrent de façon significative une partie de leur honneur militaire terni dans les premiers mois de leur engagement dans la guerre. Comme le précisait Cédric dans un précédant post, ils s'étaient pourtant fort bien battus en Afrique orientale, alors qu'ils étaient coupés de leurs bases métropolitaines. Ce front est injustement oublié; la bataille y fut pourtant longue et difficile et, dans les cieux, les rares coucous de la Regia donnèrent une leçon à leurs adversaires du Commonwealth(voir C. Shores, "Dust clouds in the middle east"). |