Pour commencer, je laisse à d'autres le sujet "wiki" au nom de ce même principe, souvent rappelé ici, qui consiste à dialoguer au plus près des faits et au plus loin des égos récents ou actuels.
Ce sujet, important, de la résistance communiste, a été traité de manière militante et manichénne pendant une bonne cinquantaine d'années. A ma droite : rien de rien avant le 22/6/41, en raison du pacte germano-soviétique; à ma gauche : le parti mobilisé comme un seul homme depuis l'"appel du 10 juillet" (1940) et silence assourdissant sur le pacte g-s ou du moins ses effets en France. Des deux côtés des exagérations himalayennes, telles que celle que dénonce Annie L-R, de prétendre que pour mieux favoriser l'intime collaboration des rouges et des bruns l'occupant a libéré "plusieurs centaines" de cadres communistes emprisonnés par Daladier.
En fait, il y a un processus très complexe, qui partage souvent les militants à l'intérieur de leur propre tête. Il n'y a plus qu'à raconter ce qui se passe. L'OS est bel et bien l'ancêtre des FTP et ceux qui la fondent, souvent, des résistants qui n'osent dire leur nom, du moins à l'intérieur de leur propre parti.
S'il s'agit de dates-butoirs pour des décorations et pensions, nous nous en fichons un peu ici. Consacrons-nous plutôt à regarder comment, dans ses diverses composantes, un peuple assommé par des "événements excessifs" relève la tête.
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