le Glossaire de Francis a trouvé : - |
Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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FTP - Francs-Tireurs et partisans - Résistance (France) |
- | Francs-tireurs et partisans appelés également "Francs-tireurs et partisans français" (FTPF) : mouvement de Résistance intérieure, d'obédience communiste, dirigé par Charles Tillon. Les FTP prônaient l'action armée (attentats et sabotages) contre l'occupant.
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Dans ce texte : De quoi parlons-nous ? de françois delpla le vendredi 25 mai 2007 à 06h31
Pour commencer, je laisse à d'autres le sujet "wiki" au nom de ce même principe, souvent rappelé ici, qui consiste à dialoguer au plus près des faits et au plus loin des égos récents ou actuels.
Ce sujet, important, de la résistance communiste, a été traité de manière militante et manichénne pendant une bonne cinquantaine d'années. A ma droite : rien de rien avant le 22/6/41, en raison du pacte germano-soviétique; à ma gauche : le parti mobilisé comme un seul homme depuis l'"appel du 10 juillet" (1940) et silence assourdissant sur le pacte g-s ou du moins ses effets en France. Des deux côtés des exagérations himalayennes, telles que celle que dénonce Annie L-R, de prétendre que pour mieux favoriser l'intime collaboration des rouges et des bruns l'occupant a libéré "plusieurs centaines" de cadres communistes emprisonnés par Daladier.
En fait, il y a un processus très complexe, qui partage souvent les militants à l'intérieur de leur propre tête. Il n'y a plus qu'à raconter ce qui se passe. L'OS est bel et bien l'ancêtre des FTP et ceux qui la fondent, souvent, des résistants qui n'osent dire leur nom, du moins à l'intérieur de leur propre parti.
S'il s'agit de dates-butoirs pour des décorations et pensions, nous nous en fichons un peu ici. Consacrons-nous plutôt à regarder comment, dans ses diverses composantes, un peuple assommé par des "événements excessifs" relève la tête.
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