Le ressentiment anti-stalinien est demeuré si vif qu'il faudra encore quelques générations d'historiens, pour que son personnage et son rôle soient enfin abordés avec un peu plus d'objectivité. Pour l'heure, on lui reproche encore 15, 20 ou même cinquante millions de morts.
Je ne suis pas communiste, mais j'ai la faiblesse de penser que pour faire face à Hitler, il fallait un "dur", aussi impitoyable que lui.
Si la Wehrmacht de 1941 attaquait la Russie actuelle, il ne lui faudrait que quelques semaines pour venir buter contre... la frontière chinoise.
Les Anglais ont eu la chance d'avoir un Churchill, les Soviétiques, un Staline.
En France, on pensait surtout à glisser des peaux de bananes sous les pieds de ceux qui ne voulaient pas capituler face à Hitler.
Ajoutons que Staline a accueilli fraternellement les pilotes français, sans ostracisme, ni a-priori, fournissant avions et mécaniciens à des franzuskis, qui pouvaient être FAFL, pétainistes mal repentis, aristocrates, juifs, antillais, voire même UN communiste.
Dans le camp d'en face, on réservait les "armes nobles" au peuple des Saigneurs. Il n'y a pas eu l'équivalent de Normandie Niemen dans la Luftwaffe. Tout ce qu'on donnait, aux bidasses de la LVF, c'est un casque et un fusil, et le droit de courir à côté des panzer.
On va encore dire que je lance un pétard. tant qu'on ne m'accuse pas de le fumer... |