l'arrivée au Bourget - La Grande Terreur / Sanglantes moissons - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

La Grande Terreur / Sanglantes moissons / Robert Conquest

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1et en prime................... de Léon BEL

l'arrivée au Bourget de arcole le mercredi 14 mars 2007 à 14h07

Aprés l'arrivée triomphale au Bourget, ces avions qui étaient le cadeau personnel de Staline à chaque pilote, leur ont tout simplement été confisqués.
On les a francisés en vitesse, en effaçant les ignominieuses étoiles rouges, et même l'éclair blanc des unités d'élite de l'URSS.
Ensuite, sont venues les critiques, aprés décorticage par les mécanos français: conception primitive, bricolages et réparations scandaleusement improvisés, on trouvait du fil de fer et du chatterton partout.
Si le projet des Soviétiques était de nous assujettir à leurs fournitures de pièces de rechange pour nous communiser, nos chefs de l'armée de l'air leur ont vite fait comprendre qu'on ne mangeait pas de ce pain là. Les avions ont été mis au placard, et discrètement démolis par la suite.

Restait que "Normandie Niemen", en tant que régiment, existait toujours, et qu'il fallait bien le rééquiper.
Quel modèle prestigieux d'avion de combat a-t-on choisi, pour cette unité d'élite? Le Spitfire anglais? Le Mustang américain?

Que nenni. On a rééquipé le Neu-neu avec... des Focke Wulf 190, l'avion de leurs adversaires allemands. Ou plutôt, la version franco-collabo, le NC.900, fabriqué en France.

L'ennui, c'est que les accidents se sont multipliés, avec cette monture insolite.
- Soit les ouvriers de 1942-43 avaient saboté les avions en acte de résistance
- Soit le sabotage était plus récent, et commis par les assembleurs et mécanos, trés légitimement ulcérés de voir le Neu Neu voler sur des avions boches,
- Soit les pilotes eux mêmes n'ont pas apprécié ce ré-équipement, et ont plus ou moins cassé du bois, avec cet avion qu'ils connaissaient peu, autrement que comme cible.

François de Geoffre dans ses souvenirs d'aprés guerre "L'homme de la Baltique", a relaté cet épisode peu connu.

Enfin, en haut lieu, quelqu'un a décidé d'arrêter les frais. Il existait prés de 200 Focke Wulfs français.
Ils sont passés à la trappe, ont mystérieusement disparu, à la seule exception de celui qui est exposé au musée de l'air, au Bourget.

En compagnie du seul Yak.3 préservé.

*** / ***

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