Et pas seulement parmi les "hommes de troupes".
Bonjour Laurent !
Les officiers et sous-officiers avaient également subi de très lourdes pertes ! ce qui entraina entre autres la création de l'école de Rouffach (Alsace), par de Lattre, en fev 45, afin de 1/ discipliner et former les nouveaux venus du maquis, qui ne connaissaient "rien" des méthodes de combats modernes" (= à l'américaine), 2/ re-former de nouveaux officiers pour continuer la guerre.
Pour l'anecdote, cette école fut rapidement crée grâce aux efforts conjugués du Génie (travaux d'aménagement int. et ext.) dans un ancien asile psychiatrique, ce qui fit se répandre rapidement parmi la DFL et peut-être ailleurs, la boutade suivante: "Entrer à Rouffach, c'est entrer chez les fous!"
sous-entendu entrer dans une "structure de Lattre pur sucre !"
Je pense que vous avez raison de synthétiser ainsi: certains auteurs parlent de blanchiment politique, d'autres de blanchiment climatique. L'un et l'autre se sont finalement miraculeusement conjugués pour soulager les troupes africaines épuisées par le froid/mauvais équipement et par les pertes subies en octobre novembre 44.
Frédérique |